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                                                   Les coalitions ouvrières : la grève, avant le droit de grève

 

Les coalitions ouvrières :
la grève, avant le droit de grève.




par Marc Nadaux







En cette première moitié de siècle, les rapports entre salariés et employeurs, patrons et ouvriers si l'on veut, sont régis par une législation héritée de la période révolutionnaire, l'instauration du livret ouvrier par Bonaparte et le vote de la Loi Le Chapelier par l'Assemblée constituante en sont les deux moments forts. Cette dernière, en abolissant les corporations le 2 mars 1791, défend également la liberté économique, mais au détriment des ouvriers et autres artisans. Elle leur interdit ainsi de s'assembler en coalition et d'organiser grèves, caisses d'entraides et manifestations. Il reviendra au Second Empire finissant, et surtout à la Troisième République d'accorder au masses laborieuses quelques droits dans le cadre de leur vie professionnelle. 

En attendant deux ou trois générations d'ouvriers sont assujettis aux autorités patronales et politiques. 







Arrêté du Maire d'Angoulême (Charente) interdisant une coalition de gabariers, 21 octobre 1823.
Circulaire ministérielle adressée aux Préfets, 17 décembre 1831.
La répression d'une coalition de garçons boulangers à Angoulême (Charente), juillet 1832.
Sous la Seconde République, lettre du Ministre de l'Intérieur, Léon Faucher, aux Préfets, 2 février 1849.
Une grève avortée. Sur les chantiers du chemin de fer, à St-Amant-de-Boixe (Charente), 3 juillet 1852.