Religieuses
ou profanes, nationales ou locales, républicaines ou inhérentes à un
corps de métier, les fêtes sont multiples au XIXème siècle. Rythmant le
calendrier et annonçant ou clôturant les saisons, ces réjouissances
populaires plongent le plus souvent leurs racines dans le lointain
Moyen-Age, creuset de traditions. A ces souvenirs ancestraux, ce mimétisme
rituel et d'usage, fruit de l'histoire de la longue durée, s'ajoute en
cette fin de siècle, en 1880 plus précisément, le 14 juillet. Fête
annuelle et estivale, cette dernière née, issue de la volonté du monde
politique, connaît immédiatement le succès. La greffe prend dans
cette France où la République triomphe, cette Belle Epoque où les
Français connaissent leur passé, mais savent aussi se tourner vers
l'avenir.