Hésitant sur le choix des hommes, Eugène Rouher ou Émile Ollivier, comme sur les choix politiques, Napoléon III initie néanmoins la libéralisation du régime par une série de lois votées à partir de 1864. Au printemps 1868 notamment, les lois sur la presse et sur les réunions renforcent l'opposition au régime en rendant possible les attaques de ses adversaires. L'année suivante, les élections législatives marquent d'ailleurs un recul important des candidats bonapartistes. L'Empereur se décide alors à inaugurer une nouvelle phase de son règne, grâce notamment au sénatus-consulte du 8 septembre 1869 qui institue une ébauche de régime parlementaire. Cependant cette troisième voie ne repose que sur une faible assise et doit faire face à l'opposition des conservateurs et des républicains. Soucieux de sa légitimité, Napoléon III utilise alors de nouveau l'arme du plébiscite, en appelant au peuple pour approuver les réformes effectuées.

	Proclamation de l'Empereur Napoléon III, 23 avril 1870.
	Proclamation du maire de Serrigny (Côte d'Or) aux habitants de sa commune, 3 mai 1870.
	Affiche de propagande pour le "oui", 6 mai 1870.