L'article
5 de la constitution du 4 novembre 1848 définit les conditions de l'application
de la peine de mort sous la Seconde République. Celle-ci a en effet décidé du
châtiment suprême en matière politique. Victor Hugo lui poursuit son combat
et lance en 1851 une pétition grâce au soutien de L'Évènement, un journal
d’opinion fondé avec ses deux fils.
A la même époque, Charles Hugo d'ailleurs est en procès pour avoir outragé
la joie en décrivant de manière brutale l'exécution d'un braconnier à
Poitiers. Victor Hugo assure alors la défense de son fils et prononce un
violent réquisitoire contre la loi de 1848 contre laquelle il s'était à
l'époque déjà opposé.