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Metz
capitule.
par Marc Nadaux
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Après
l'escarmouche victorieuse de Sarrebruck que suivent les premières défaites,
le commandement en chef de l'Armée du Rhin est confié au maréchal
Bazaine. L'Impératrice conseille même à son époux de demeurer sur le
théâtre des opérations, le retour de l'Empereur après deux revers étant
jugé dangereux.
170.000 hommes sont alors cantonnés devant Metz et ses alentours. Le
maréchal
se refuse à une poursuite de la retraite et donc à un regroupement de
ses troupes à Verdun. Il néglige également d'attaquer séparément les armées
prussiennes qui font leur jonction et se laisse imprudemment bloquer puis
enfermer dans la ville.
Le 30 octobre suivant, à Paris, c'est la consternation : Metz vient de
capituler. Le maréchal Bazaine et ses troupes se sont rendues à
l'ennemi. A l'heure où le pays tout entier tente de se mobiliser contre
l'ennemi, " un tel crime est au-dessus des châtiments de la justice
", comme le proclame Léon Gambetta depuis Tours. Naît alors la
légende noire du maréchal, le traître, jugé au terme du conflit par
ses pairs.
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Appel
au dévouement des habitants de Metz, 17 août 1870. |
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Quelques
nouvelles parviennent à Paris, 18 septembre 1870. |
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"
Le Gouvernement vient d'apprendre la douloureuse nouvelle de la
reddition de Metz ", 30 octobre 1870. |
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Proclamation
au Peuple français, 30 octobre 1870. |
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