Le vote manuscrit étant officiellement autorisé et donc pris en
compte lors du dépouillement du scrutin, on trouve encore dans les dossiers d'archives des préfectures ce
type de document : un bulletin autographe du plébiscite des 20 et 21
décembre 1851. Chez cet électeur, le handicap qui le lie à son domicile
ne l'empêche pas de se prononcer auprès des services de la préfecture
pour le "oui", donnant ainsi au Président de la république
l'opportunité de réviser la constitution. Le souvenir de l'Empereur des
Français, est très certainement encore présent à l'esprit de cet ancien
officier, qui voit dans son arrière-petit neveu un digne héritier. 94 %
des habitants de la Vienne le suivront dans son approbation.