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                                                   Le général Boulanger   Dans la chanson

 

Le général Boulanger dans la chanson.

La " Vrai Marseillaise du général Boulanger ", 1888.



par Marc Nadaux


 





Cette version de la Marseillaise a été écrite par le poète boulangiste toulousain Adrien Blandignères. Ces nouvelles paroles données au Chant de guerre pour l'Armée du Rhin, devenues un instrument de propagande, ont été imprimées et déposées au journal La Cocarde. Pendant la " fièvre " boulangiste (1888-1889), on pouvait également les trouver dans tous les kiosques et débits de tabac de France, pour , 50 Francs les 100 exemplaires et 25 Francs les 1.000 ...







I


Allons enfants de la patrie
Notre soutien est arrivé ;
Et de notre mère chérie,
Un cri du cœur s'est élevé ! (Bis)
Dans la ville et dans la campagne,
Le peuple acclame Boulanger ;
Le destin semble présager ;
D'heureux retours en Allemagne.


REFRAIN

Au scrutin, Citoyens, pour la révision,
Votez, Votez, pour Boulanger toute la nation.



II


Il est entré dans la carrière,
Malgré les cris désespérés ;
De la ligue parlementaire,
Et des Ferrystes éplorés ; (Bis)
Et la France républicaine,
Espère avec lui désormais ;
Délivrer ses fils bien aimés,
De la pauvre Alsace-Lorraine. 


AU REFRAIN



III


Boulanger songe à la Revanche,
Mais ne veut pas troubler la paix ;
Il veut former une avalanche,
De héros sur le sol Français ! (Bis)
Son nom veut dire indépendance,
Il signifie égalité ;
L'avenir de l'Humanité,
La foi, l'amour et l'espérance !


AU REFRAIN



IV


Boulanger est le vrai symbole,
De l'honneur, de la loyauté ;
Il est de la France l'Idole,
L'Étendard de sa liberté ! (Bis)
Il est le courage et la gloire,
Qui doit enflammer nos guerriers ;
Pour reconquérir des lauriers,
Sur le chemin de la victoire !


AU REFRAIN



V


Boulanger est la politique,
Qu'il nous faut suivre à l'avenir ;
Il veut servir la République,
Pour Elle il veut vaincre ou mourir ! (Bis)
Qu'on le rappelle au Ministère
Sans autre forme de procès ;
Grâce à lui nous aurons la paix,
En nous préparant pour la guerre !


AU REFRAIN



VI


Amour sacré de la patrie,
Toi qui fis nos guerriers vainqueurs ;
Réveille en notre âme attendrie,
L'espérance chère à nos cœurs ! (Bis)
Afin qu'en la lutte prochaine,
Sous l'égide de Boulanger ;
Nous reprenions  à l'Étranger,
Notre chère Alsace-Lorraine !


AU REFRAIN