Le 28 janvier 1871, l'armistice est signé à la demande du Gouvernement provisoire. La guerre franco-prussienne prend fin. Selon les vœux du chancelier prussien, des élections législatives, organisée le 8 février, donnent naissance à une nouvelle Assemblée nationale. Ce scrutin de liste s'accompagne également de candidatures isolées, notamment dans le département de la Seine. Celles-ci sont surtout le fait d' "anciens combattants " qui vantent leurs exploits passés et, pour la première fois, de généraux. Les Républicains d'antan, opposants au Second Empire, côtoient à présent les Orléanistes et les Légitimistes, associés dans la lutte contre le péril rouge. A Paris, et dans la plupart des grandes villes, les élections donnent une majorité aux Républicains, partisans de la guerre à outrance. Mais, dans les masses rurales, qui pèseront encore pour des décennies d'un poids décisif dans les scrutins nationaux, dominent le vote " conservateur ". On se prononce avant tout en faveur des partisans de la paix. A noter que cette Assemblée, élue pour se prononcer sur la question de la paix ou de la guerre en cet hiver 1871, se maintiendra jusqu'en 1876 au pouvoir, se déclarant alors Constituante.

	Liste d'Union nationale.
	Proclamation au Peuple, Chevillote.
	Marinoni, candidat.
	Liste électorale du Comité catholique.
	Candidature d'un marin.
	Conclave républicain socialiste de Paris.