Le développement démographique de Paris au XIXème siècle est avant tout dû à l'installation de populations provinciales. Cet exode rural, cette installation définitive, remplace ainsi les migrations traditionnelles de travailleurs, saisonnières et destinées à alimenter les marchés du travail dans la capitale. Celui du bâtiment notamment. A côté des Auvergnats, les Bretons constituent une des plus importantes communautés régionales présentes dans la capitale. 5.500 Bretons vivent ainsi à Paris en 1896, qui participent notamment à la modernisation de son paysage urbain, et reconstituent parfois les liens de sociabilité originels, son folklore aussi.