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Le
Mont-de-piété à Paris, 1902. |
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Le
Mont-de-piété à Paris,
Le Petit Journal, 1902.
par Marc Nadaux
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l'exemple italien, Théophraste Renaudot, le fondateur de la Gazette de
France, ouvre à Paris le premier Mont-de-piété en 1637. Soutenue par le
Cardinal de Richelieu et le roi Louis XIII, son entreprise semble être le
remède, ponctuel, aux difficultés des pauvres. Son établissement doit
cependant fermer avec le règne de Louis XIV, Paris ne retrouvant une
institution semblable qu'en 1777, avec le roi Louis XVI, et sur la
proposition du lieutenant général de police de Paris, Jean Charles Pierre
Lenoir.
Le Mont-de-piété de Paris est situé entre la rue des Blancs-Manteaux et
la rue des Franc-bourgeois, dans le quartier du Marais. Après une période
de difficulté sous la Révolution, devant l'accroissement des demandes,
" ma tante " (une expression usitée à partir de la Monarchie de
Juillet) ouvre de nouveau, rue Vivienne, en 1800, avant de retrouver sa prérogative
exclusive de prêteur sur gages par une loi promulguée par Napoléon 1er, le
16 février 1804. Une autre loi, datée du 9 février 1831, précise la réorganisation
du Mont-de-piété, ses comptes étant désormais contrôlés par la cour
des comptes.
Un nouveau décret en 1852 permet de multiplier les bureaux auxiliaires afin
de rendre l’institution plus accessible aux Parisiens. Trois nouveaux
bureaux sont ainsi ouverts en 1857, dix en 1858. Avec quelques aménagements
de ses services sous la Troisième République, l'inauguration d’un
service de prêts sur valeurs mobilières en 1892, l'ouverture le dimanche
en 1895, l'institution survit à la Grande guerre, devenant le Crédit
Municipal de Paris, le 24 octobre 1918.
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