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En Chine, la révolte des
Boxers, 1900-1901
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En Chine, la révolte des
Boxers,
Le Petit Journal, 1900-1901.
par Marc Nadaux
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Fondée
à la fin du XVIIIème siècle dans les campagnes chinoises du
Chan-tong, au sud de Pékin, la secte des Boxers (traduction anglaise de
Yi-ho k'iuan, littéralement " le poing de la concorde et de la
justice "), qui s'oppose au pouvoir en place, se met au service de
l'impératrice douairière Ts'eu-hi. Celle-ci, le 10 juin 1900, devant son
Grand Conseil, demande que soient chassés de Chine les étrangers. Sous
l'impulsion de Touan, un prince de la Cité interdite, les Boxers
massacrent au cours de l'été suivant les chrétiens chinois, ainsi que
les prêtres européens, avant de faire le siège des Légations,
d'assassiner l'ambassadeur d'Allemagne en Chine, le baron Ketteler.
Ces incidents restent cantonner à la capitale, aussi les puissances
occidentales conviennent rapidement d'une intervention militaire. Un corps
expéditionnaire international (Anglais, Américains, Allemands,
Autrichiens, Italiens, Français, Russes et même Japonais en font partie),
placé sous le commandement du général allemand Alfred von Waldersee,
occupe le port de T'ien-tsin, le 14 juillet 1900. Ces troupes entrent à
Pékin un mois plus tard. Et le 7 septembre 1901, l'insurrection des Boxers
est définitivement vaincue, un nouveau traité d'allégeance de la Chine
impériale aux puissances occidentales est signé. Celle-ci doit même
leur
verser d'énormes
réparations financières (1600 millions de francs-or) échelonnées sur
quarante années. |
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