Au siècle dix-neuvième, les ressources des communes sont fort inégales en volumes. Si certaines d'entre-elles sont favorisées par l'existence d'un sous-sol exploitable sur leur finage (tourbe, minerais, charbon...), d'autres ne peuvent compter que sur des pis-aller. Au delà des revenus provenant des concessions du cimetière communal (qui en règle générale servent à financer le bureau des pauvres), le bois des arbres plantés et entretenus est un véritable capital sur lequel on peut compter à chaque génération. Dans le cas d'un investissement important cependant, la construction d'une église ou d'une mairie, il faut faire l'effort de s'imposer " extraordinairement " pour vingt longues années, après autorisation des autorités de l'Etat central ...