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Vente
de l'usine Saint-Charles d'Urcel, fabrique d'alun et briqueterie, 1865
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Vente
de l'usine Saint-Charles d'Urcel,
fabrique d'alun et briqueterie
(Aisne),
1865.
par Marc Nadaux
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Découvertes
au XVIIIème siècle, les " couches d'argile à lignite pyriteux "
trouvent rapidement une utilisation dans les
campagnes. Extraites du sol, ces "cendres noires" sont alors
utilisées à des fins agricoles comme engrais, à côté des fumiers et de la
chaux. Épandues sur les prairies artificielles de trèfles et de luzerne, elles
permettent le développement de l'élevage et donc l'abandon de l'assolement
triennal sous la Monarchie de Juillet.
Au siècle suivant, commence leur utilisation à des fins industrielles. Le
minerais est transformé devenant couperose (sulfate de fer) et surtout alun
(sulfate double d'aluminium et de potassium), utilisé dans l'industrie textile
comme fixateur des colorants sur le tissu. Installée à Urcel, près de Laon, dès
1786, l'usine Saint-Charles vend sa production dans l'ensemble du territoire
français. Vers le milieu du siècle, le département de l'Aisne représente
d'ailleurs la moitié de la production nationale.
A côté des employés des sept différentes usines existant en 1867, on
rencontre de nombreux ouvriers-extracteurs dans les campagnes voisines,
l'activité amenant également le développement du secteur des transports.
C'est donc toute une région, une population nombreuse qui profitent de la
richesse de son sous-sol au XIXème siècle. |

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