 |
A voir et à lire
sur
19e.org,
et ailleurs.
 |
|
 | |


sur 19e.org |
|
|
|

Vous êtes ici :

Dans
les usines Schneider, Le Creusot (1848-1850) |
|

Dans
les usines Schneider,
Le Creusot
(1848-1850).
par Marc Nadaux
|
 |
Au mois de décembre 1836 et avec son frère Adolphe, banquier, Eugène
Schneider fait l'acquisition des usines métallurgiques du Creusot en
faillite. S'adaptant rapidement aux progrès des techniques de
fabrication, l'usine connaît un rapide développement. Dès 1838,
celui-ci s'appuie sur la fabrication de locomotives à vapeurs avant que
les Schneider ne se lance dans l'industrie de l'armement à la fin du siècle.
Comme de coutume à cette époque, les conditions de travail sont
difficiles dans les usines du Creusot. Eugène Schneider impose une
discipline stricte dans ses ateliers. La journée s'organise en trois
temps, pour une durée totale de 12 heures effectives. L'ouvrier qui réside
à bonne distance de l'usine est ainsi contraint de passer plus de quinze
heures hors de chez lui, du lundi au samedi.
Ceci favorise d'ailleurs la politique paternaliste de l'entrepreneur. Car
la société Schneider propose des logements dans les cités construites
dans les environs du Creusot, sur des terrains lui appartenant. Les
familles se fixent ainsi et s'attachent à l'entreprise, ce qui résout
les problèmes de volatilité et de qualification de la main d'œuvre. |
 |
Règlements
des ateliers de construction, 1848. |
 |
Règlements
des ateliers de construction portant sur les horaires de travail,
1850.
|


|