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Le siège de Paris

 

Le siège de Paris



La population est affamée.



par Marc Nadaux

 






Après la chute de Sedan, Paris se prépare au siège, à résister à l'ennemi qui ne manquera pas de se masser devant ses murs, un rempart de 34 Km de long. Les habitants des bourgs et villages des environs se sont réfugiés dans la ville, tandis que les troupes militaires bivouaquent sur le Champ de Mars, les Tuileries et les Champs-Elysées. Paris compte alors plus de 2.000.000 d'habitants, dont 400.000 hommes en âge de porter les armes. L'ennemi ne peut donc investir de force la place.

Pourtant les offensives des assaillants, de même que les tentatives de sortie des défenseurs parisiens se multiplient. L'artillerie prussienne s'installe sur les hauteurs de Villacoublay et bombarde bientôt Paris et ses habitants. Enfin, le 28 janvier 1871, le chancelier Bismarck accepte la proposition française d'un armistice. Par Saint-Denis, la Vème armée allemande peut entrer, musique en tête, dans la capitale vaincue. Elle défile cependant devant des maisons aux volets clos...

Quelques semaines plus tard enfin, après la signature des préliminaires de paix, Paris doit livrer ses forts à l'ennemi.








L'aqueduc de la Dhuis (Aisne) est coupé, 13 septembre 1870.
Proclamation du Gouvernement de la Défense nationale aux habitants de Paris, 12 décembre 1870.
Boucherie canine et féline.
Alimentation des enfants dans les salles d'asile, 2 novembre 1870.
Lettre de Georges Clemenceau, maire du XVIIIème arrondissement, au commandant de la Garde nationale relative à un vol de pois sec, 17 décembre 1870.
Vente publique, Mairie du IIème arrondissement, 31 décembre 1870.
Vente publique de six agneaux et six porcs.








L'aqueduc de la Dhuis (Aisne) est coupé,
13 septembre 1870.












Proclamation du Gouvernement de la Défense nationale aux habitants de Paris,
12 décembre 1870.












Boucherie canine et féline.












Alimentation des enfants dans les salles d'asile,
2 novembre 1870.












Lettre de Georges Clemenceau, maire du XVIIIème arrondissement,
au commandant de la Garde nationale relative à un vol de pois sec,
17 décembre 1870.











Vente publique, Mairie du IIème arrondissement,
31 décembre 1870.












Vente publique de six agneaux et six porcs.