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La Presse écrite.
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Paris-Journal : Quotidien fondé en 1869.
Sa ligne conservatrice s'infléchit quant en 1879 il propose d'élire
le duc d'Aumale à la présidence de la République. En 1908, il est
racheté par Gérault-Richard qui en fait une feuille littéraire et artistique.
Redevenu un journal d'opinion à la mort de ce dernier en 1911, il
périclite et disparaît en 1914.
Patrie (La) : Fondé en 1841, il devient
un des principaux journaux d'opinion sous le Second Empire. Le grand
nombre des faits divers rap^portés, davantage que la chronique
politique, explique ce succès. Celui-ci n'est plus de mise à la fin
du règne, avec le développement de l'opposition républicaine.
Interdit sous la Commune, La Patrie reparaît peu après.
Racheté par Jaluzot en 1892, ce dernier en confie la direction à Émile
Massart qui en fait une feuille nationaliste et antisémite pendant
l'Affaire Dreyfus.
Pays (Le) : Fondé le 1er janvier
1849, le quotidien soutient la politique de Louis-Napoléon Bonaparte
pendant la Seconde République. Après le coup d'État du 2 décembre
1851, il porte d'ailleurs en sous-titre " Journal de l'Empire
". En 1859, Granier de Cassagnac en devient le rédacteur en
chef, ce qui ne change rien à la ligne éditoriale du journal.
Celui-ci, toujours favorable au régime, approuve l'entrée en guerre
contre le royaume de Prusse au mois de septembre 1870. Il reparaît
après la Commune, mais son influence s'affaiblit et il disparaît en
1885.
Petite Gironde (La) : Quotidien bordelais
fondé au mois d'avril 1872. Il atteint les 200.000 exemplaires
vendues à la veille de la première Guerre mondiale, son succès
étant du à son faible prix, à la présence d'informations sures
dans ses colonnes grâce au réseau télégraphique qui reliaient ses
rédacteurs à la capitale parisienne.
Petit Journal (Le) : L'archétype du
quotidien populaire. Créé le 1er février 1863 par Moise Polydore
Millaud et repris dès 1872 par Émile de Girardin, il est la première
publication au monde à atteindre le million d'exemplaires en 1886. Créant
parfois l'événement, s'attachant à dramatiser le fait divers,
attirant le lecteur par son célèbre illustré hebdomadaire en
couleurs dès 1884, Le Petit Journal connaît un prodigieux
succès qui se prolonge jusqu'au tournant du siècle.
Petit Parisien (Le) : Fondé le 15 octobre
1876 par le député radical Louis Andrieux, c'est le principal
concurrent du précédent.
Peuple (Le) : Journal lancé par Proudhon
en 1848. Dans ses
colonnes, est publié le 15 novembre un manifeste électoral en faveur
des associations ouvrières et de Rspail. L'année suivante, le
philosophe est condamné à trois ans d’emprisonnement pour délit
de presse, le 28 mars de la même année. Dans trois articles publiés
quelques temps auparavant, les 26, 27 et 30 janvier, il s’en était
en effet pris au Prince-président, Louis-Napoléon Bonaparte. Tandis
qu'il est écroué à Sainte-Pélagie, son journal, dirigé depuis la
prison parisienne, prend alors le nom de La Voix du Peuple. Il disparaît
en 1851.
Populaire (Le) :
Lancée au mois de septembre 1833 par Etienne Cabet, ce journal
socialiste fut tout à tout hebdomadaire ou mensuel, en fonction des
relations entre son rédacteur principal et les autorités de la Monarchie
de Juillet. A ses 2.000 abonnés, Cabet expose ainsi ses théories socialistes.
s'il doit interrompre la publication de son journal de1835 à 1841,
celui-ci ne cesse de paraître qu'en 1851.
Presse (La) :
. Lancé le 1er juillet 1836 par Émile de Girardin, ce
quotidien est le soutien du parti progressiste sous la Monarchie de
Juillet. Favorable au Prince-Président, il s'éloigne de la cause
bonapartiste avec le coup d'État du 2 décembre 1851. Exilé puis de
retour à Paris en 1862, Girardin ne peut que constater le déclin de
son journal. Celui-c est racheté en 1873, sa ligne politique
évoluant en fonction des vues de son propriétaires. Il disparaît en
1885.
. Lancé en 1888 par quelques partisans du général Boulanger, La
Presse devient dans les années qui suivent une feuille
nationaliste. Le nouveau ton explique d'ailleurs le succès du journal
qui tirera jusqu'à 85.000 exemplaires en 1917.
Progrès de Lyon
(Le) : Quotidien fondé en 1859, d'abord anticléricale et
républicaine - Jules Vallès fit dans ses colonnes ses premières
armes -, plusieurs fois censurées sous le Second Empire, elle passe
en 1880 aux mains des Bremond-Delaroche, deux familles de notables
lyonnaises, qui en font un grand quotidien d'information. Le
Progrès de Lyon tire ainsi à 300.000 exemplaires en 1914.
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