Journal (Le) : Fondé au mois de septembre 1892 par Ferdinand Xau, celui-ci devient un des grands journaux populaires de la Belle Époque. Son tirage passe ainsi de 500.000 exemplaires en 1900 à 1 millions en 1914. Dirigé à partir de1899 par Henri Letellier, celui-ci s'entoure d'une équipe de grande envergure : Gabriel Hanotaux au service politique, José Maria de Heredia à la direction littéraire. De grandes plumes les rejoignent alors, parmi lesquels Barrès, Mirbeau, Zola, attirés notamment par les très hautes rémunérations que proposent la rédaction à ses contributeurs..

Journal de Paris (Le) : Lancé en 1777, celui-ci survit à la tourmente révolutionnaire et à la censure impériale. Il rejoint les légitimistes pendant la Restauration, avant de disparaître en 1840.

Journal des Débats (Le) : Fondé en 1789, il est le plus influent des journaux royalistes pendant la première moitié du siècle. Devenu avec Chateaubriand, le porte-parole de l'opposition à partir de 1824, il se fait orléaniste après 1830. Porte-parole de l'opposition libérale au Second Empire, il est alors dirigé par François Bertin. Ses pages s'enrichissent au cours de ces décennies avec des feuilletons, suivant la mode du temps. Trop terne, trop peu polémique cependant en rapport avec l'actualité de la Troisième République, souvent brûlante, il voit son tirage constamment baissé (7.000 exemplaires).

Journal officiel (Le) : Succède en 1848 au Moniteur universel en tant qu'organe officiel du gouvernement en place. A ce titre, il devient Journal officiel de l'Empire le 2décembre 1852, puis Journal officiel de la République au mois de septembre 1870.