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La Presse écrite.
D
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Défense sociale et religieuse (La)
:
Fondé au mois mai 1876
par Monseigneur
Dupanloup, l’évêque d’Orléans, ce journal est une publication
conservatrice, soutien des intérêts de la religion. Il prend par là
même une part active aux élections législatives de 1877 en défendant
les intérêts du gouvernement de Mac-Mahon et du ministère de
Broglie. Il fusionne au mois de février 1879 avec Le Français,
après la mort du prélat.
Démocrate
du Var (Le) : Quotidien toulonnais créé qui commence à paraître
au moment des élections législatives du mois d'avril 1849. Rédigé
en partie en provençal, de tendance démoc-soc, la gauche
républicaine, il disparaît après le coup d'État bonapartiste du 2
décembre 1851.
Démocratie
pacifique (La) : Fondé au mois d'août 1843, ce journal est
l'organe du mouvement fouriériste. Dirigé par Victor Considérant,
il se fait le propagateur de la notion nouvelle de " droit
au travail ", dénonçant le régime politique en place mais
approuvant la colonisation de l'Algérie. Ne dépassant pas le modeste
tirage de 2.000 exemplaires, il disparaît au mois de mai 1850.
Dix-neuvième
Siècle (Le) : Républicain et anticlérical, ce quotidien est
fondé au mois de novembre 1871 par Gustave Chandeuil. Dirigé de 1872
à 1884 par Edmont About, il compte notamment parmi ses rédacteurs
Francisque Sarcey. Son tirage dépasse les 20.000 exemplaires au cours
de ces années et il se diffuse parmi les milieux intellectuels.
Animé ensuite par Henry Fouquier, il dénonce les scandales
politico-finacier, avant de disparaître avec la première Guerre
mondiale.
Drapeau
blanc (Le) : Créé au mois de juin 1819, ce quotidien
ultra-royaliste est dirigé par Alphonse Martainville. Lamennais y
collabore, avant qu'il ne soit racheté par l'État au début du
règne de Charles X et confié au baron d'Eckstein. Il disparaît
après les Trois Glorieuses et l'avènement de la Monarchie de
Juillet.
Droits
de l'Homme (Les) : " Ordre et progrès par la révolution
française ", tel est la devise de ce quotidien fondé en 1898
par Henri Deloncle. Dans le camp dreyfusard au moment de l'Affaire,
son tirage dépasse les 200.000 exemplaires.
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