Sous le Second Empire, les élections sont, en théorie, placées sous le signe de la liberté de vote ; le principe du suffrage universel étant invoqué par Louis-Napoléon Bonaparte dès le coup d'État du 2 décembre 1851. La division en circonscription, remaniée à l'initiative du gouvernement, permet grâce à un savant découpage de diluer les foyers d'opposition en groupant certains quartiers urbains avec les campagnes voisines. Le vote est secret, mais il dure deux jours et la nuit, l'urne non scellée reste chez le Maire de la commune, nommée par le Gouvernement...   Le pouvoir intervient également de manière directe par le biais des "candidatures officielles".

	Adresse du Ministre de L'Intérieur Victor de Persigny aux Préfets, 11 février 1852.
	Proclamation du Préfet de la Meuse relative aux élections au Corps législatif, 14 février 1852.
	Les élections législatives en Côte d'Or, 1863 : profession de foi des candidats.