La lettre d'infos


A voir et à lire
sur
19e.org,
et ailleurs.

S'abonner à la lettre d'infos
 

 L'actualité
sur 19e.org

 
 

 A voir sur le Web

     Vous êtes ici :   Accueil   Documents   Les sciences   >   Pasteur, le " saint laïc                 Contact

 

Pasteur,
le " saint laïc ".




par Marc Nadaux







Le 6 juillet 1885, dans un laboratoire parisien de la rue d’Ulm, le docteur Gaucher, sous la surveillance de Louis Pasteur, pratique bientôt avec succès la première vaccination antirabique sur la personne de Joseph Meister, un enfant de neuf ans. Ce procédé appliqué à une plus vaste échelle aboutit deux années plus tard à la quasi-éradication de la rage en région parisienne. Les résultats sont ensuite présentés à l’Académie des Sciences le 1er mars 1886. Louis Pasteur propose à cette occasion la création d’un " établissement vaccinal contre la rage ". Une souscription publique lancée l’année suivante permet de réunir la somme de deux millions de francs à cet effet. Le 14 novembre 1888 enfin, le Président de la République Sadi Carnot inaugure le premier établissement de l’Institut Pasteur.

Élu à l’Académie française en 1881, Louis Pasteur devient également le Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences en 1887. Grâce à ses succès scientifiques et à son désintéressement – Pasteur s’est toujours refusé à breveter ses découvertes – , le savant est maintenant une gloire nationale. En juillet 1874, la Troisième République lui attribue ainsi une rente viagère après le vote par la Chambre des députés, reconnaissant que le savant " avait rendu d’éminents services à l’État ". Celui-ci est fêté lors de ses soixante-dix ans, le 27 décembre 1892, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne et en présence de représentants des nations étrangères.

Louis Pasteur décède quelques années plus tard, le 18 septembre 1895, à Villeneuve-l’Étang. Des funérailles nationales lui sont accordées le 5 octobre suivant, au cours de laquelle son corps est déposé dans la crypte de Notre-Dame de Paris. En 1896, Louis Pasteur est inhumé dans la chapelle de l’Institut qui porte son nom.