La lettre d'infos


A voir et à lire
sur
19e.org,
et ailleurs.

S'abonner à la lettre d'infos
 

 L'actualité
sur 19e.org

 
 

 A voir sur le Web

     Vous êtes ici :   Accueil   Documents   La vie militaire                                                          Contact
                                 Cérémonie marquant la victoire de Magenta, 11 juin 1859

 

Le maire de Verdun
convie les habitants de la ville
à la cérémonie
marquant la victoire de Magenta,
11 juin 1859.



par Marc Nadaux


 





La conviction de l'Empereur Napoléon III est qu’il faut reconnaître le " principe des nationalités " et donc revenir sur le tracé des frontières européennes issue du Congrès de Vienne. Après l’attentat perpétré par le révolutionnaire italien Orsini, le 14 janvier 1858, il se décide à rencontrer Cavour, Premier Ministre piémontais. Le 21 juillet suivant, l’entrevue qui a lieu à Plombières, dans les Vosges où l’Empereur prend les eaux, décide d’une alliance. La France interviendra face à l’Autriche afin de favoriser l’unité de l’Italie du Nord, en échange de quoi lui seront concédés les territoires frontaliers du Comté de Nice et de la Savoie. 

Le 3 mai 1859, la guerre est déclarée. Les victoires françaises s’enchaînent, à Magenta le 4 juin puis à Solferino le 24 juin. Cependant une insurrection éclate dans les États de l’Église qui menace le pouvoir temporel du pape Pie IX. Ceci mécontente les catholiques français qui, sous l’influence de Monseigneur Dupanloup, évêque d’Orléans, et de Louis Veuillot, directeur du journal L’Univers, se montrent bientôt hostile à la politique italienne du Gouvernement français. Redoutant également un intervention du Royaume de Prusse aux côtés de l’Autriche, Napoléon III se décide à mettre un terme à l’engagement français. Après les plébiscites organisés au mois d’avril 1860, le Comté de Nice et la Savoie sont rattachés à la France.

Dans la France du Second Empire, chaque victoire est alors fêtée comme un événement heureux pour celui qui avait proclamé au début de son règne, le 9 octobre 1852, "l'Empire, c'est la paix".