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La Presse écrite.



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  • Gaulois (Le) : Quotidien fondé en 1868 par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène, de sensibilité monarchiste. Repris en 1882 par Arthur Meyer, celui-ci devient le journal mondain de la bonne société. Y collabore notamment Paul Bourget, Abel Hermant, Ernest Daudet... A la veille de la première Guerre mondiale, il compte dans ses pages une chronique cinématographique, la première du genre.

  • Gazette de Lausanne (La) : De langue française, ce quotidien suisse de tendance libérale et dirigé par E. Secretan de 1874 à 1917 est un des principaux organes de la presse helvétique.  

  • Gazette des Tribunaux (La) : Lancé en 1835, ce quotidien de l'actualité judiciaire est de tendance conservatrice.

  • Gazette du Languedoc (La) : Quotidien légitimiste fondé à Toulouse en 1831, souvent inquiété sous le Second Empire, elle est le principal journal de la région, jusqu'à sa fusion d'avec L'Écho de la Province en 1880. L'ensemble donne alors L'Union du Languedoc, qui disparaît au mois de décembre 1885.

  • Gazette du Midi (La) : Fondé à Marseille au mois de janvier 1831, ce journal, devenu quotidien en 1835, est dirigé par Henri Abel. Sa diffusion dépasse peu à peu les limites de la région provençale, mais son discours demeure légitimiste.

  • Gil Blas : Fondé au mois de novembre 1879 par Auguste Dumont, ce quotidien républicain est aussi une feuille littéraire et mondaine. Son tirage monte 28.000 exemplaires en 1880, grâce à la qualité des textes qu'il publie, à leur grivoiserie. Guy de Maupassant en est un des collaborateurs assidus. Le Gil Blas ne paraîtra plus après l'été 14. 

  • Gironde (La) : Fondée en 1852, ce journal de l'opposition républicaine atteint bientôt les 25.000 exemplaires sous la Troisième République.

  • Globe (Le) : Journal littéraire et artistique. D'abord bi-hebdomadaire, il se range dans le camp des romantiques face aux classiques. Après les Trois Glorieuses, il se transforme en feuille politique et devient quotidien. Le saint-simonien Michel Chevalier en devient le directeur, avant qu'il ne disparaisse au mois d'avril 1832.

  • Guerre sociale (La) : Cet hebdomadaire est fondé au mois de décembre 1906 par Gustave Hervé. D'abord apparenté à l'extrême-gauche, au syndicalisme révolutionnaire notamment, le journal, comme son directeur, se rallie à l'Union sacrée, au début de l'été 1914.

  • Guienne (La) : Fondé en 1832 par le comte de Gomet, peu après l'avènement de la Monarchie de Juillet, ce journal bordelais s'inscrit dans l'opposition légitimiste. Il disparaît en 1887, racheté par le quotidien Bordeaux